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Les JOP 2024 : un catalyseur pour le travail hybride

Table des matières

L’année 2024 est maintenant bien entamée et les Jeux Olympiques et Paralympiques arrivent à grands pas. Entre le 26 juillet et le 11 août, puis du 28 août au 08 septembre, les routes et transports publics vont être très fréquentés. En effet, plus de 15,9 millions de visiteurs sont attendus sur la période d’après une estimation de l’Office du Tourisme Paris.

Télétravail : obligation ou recommandation ?

La mairie de Paris encourage les parisiens et franciliens à travailler à distance. Cependant, il ne faut pas oublier les articles L. 1222-9 et suivants du Code du travail. En effet, le télétravail “ne peut être imposé, ni par le salarié, ni par l’employeur”.

L’unique exception à cette règle s’applique au télétravail obligé par l’employeur en cas de “circonstances exceptionnelles” comme une épidémie. Les Jeux Olympiques n'étant pas considérés comme tel d’un point de vue légal, le travail à distance ne peut être forcé.

Les collaborateurs devront donc demander l’autorisation à leur organisation. De plus, rien n’oblige les dirigeants à accepter ces demandes de télétravail. Néanmoins, s’ils venaient à refuser une telle demande, ils se verront dans l’obligation de motiver leur décision.

Pourquoi la question du travail hybride devient-elle centrale ?

Le télétravail se présente comme une opportunité au service des Jeux Olympiques et Paralympiques. Ce mode de travail devrait permettre, notamment d’après le gouvernement, de désengorger le trafic.

De plus, en adoptant un mode de travail hybride, les organisations et collaborateurs répondront aux objectifs de l’évènement : “innovation” et “durabilité”.

En effet, travailler à distance permet de réduire les embouteillages et la pollution. Le premier enjeu des organisateurs concerne les transports et la circulation en région parisienne. Il faut à tout prix réduire la pollution et les émission de CO2. Le télétravail apparaît alors comme une solution logique à cette problématique.

Lire aussi : le télétravail, une solution efficace contre le réchauffement climatique ?

En travaillant de chez eux, les collaborateurs devraient davantage consommer de services et produits locaux. Ils seront alors amenés à soutenir les petits commerces et l’économie locale. Cela répond à l’inquiétude de certains restaurateurs concernant la mise en place d’un télétravail généralisé dans certaines entreprises.

En effet, le nombre élevé de visiteurs attendus laisse penser que l'été sera rentable pour les métiers de la restauration. En réalité, ce n'est pas aussi simple qu'il n'y paraît.

Néanmoins, les épreuves doivent se dérouler dans les quartiers d’affaires. C’est dans ce périmètre que sont situés la majorité des bureaux des travailleurs du secteur tertiaires. Les locaux seront donc peu occupés, la zone prévoyant d’être difficilement praticable.

Ce qui peut apparaître comme un manque à gagner pour les restaurateurs et commerces des arrondissements concernés n’en est finalement pas un. En effet, les touristes et visiteurs pourront largement pallier à l’absence des collaborateurs restés en télétravail.

De leur côté, les salariés travaillant à distance pourront consommer des services et produits près de chez eux. Tout le monde sera donc gagnant - d'un point de vue économique - et les Jeux pourront se dérouler sans encombre. La fluidification des transport en commun n’entravera pas à l’activité des restaurateurs et commerçants parisiens.

Changer de moyen de transport, une solution pour éviter le full remote

La plupart des routes seront fermées, rendant les transports publics indispensables. Néanmoins, entre les usagers habituels et les visiteurs attendus à l’occasion des Jeux, ceux-ci risquent d’être bondés.

Les parisiens et franciliens rencontreront donc certaines difficultés au moment de se rendre au bureau durant cette période. Mettre en place un mode de travail hybride est une solution. Le gouvernement en propose une autre : se déplacer “autrement”. En effet, imposer du full remote sur toute la durée des Jeux Olympiques et Paralympiques semble illusoire.

Ainsi, les habitants pourraient privilégier la marche pour ”les trajets courts” ou le vélo les jours où ils souhaitent travailler en présentiel. En effet, les périmètres mis en place par les autorités autours des sites de compétition pourront être franchis à pied ou à vélo.

Néanmoins, l’utilisation du vélo comme mode de transport domicile - travail reste encore marginale. 65% des salariés interrogés début 2023 déclaraient utiliser leur voiture personnelle pour se rendre sur leur lieu de travail (sondage Harris Interactive). Seulement 10% ont indiqué utiliser leur vélo personnel.

Concernant les vélos en libre-service, ce chiffre descend à 2%. Cependant, Paris risquant d’être une zone piétonne durant les Jeux, le nombre de cyclistes devraient largement augmenter.

En revanche, certains franciliens n’ont d’autre choix que d’utiliser les transports en commun. Cela d’autant plus que 185 km de voies en région parisienne seront réservées aux personnes accréditées, aux transports et aux secours.

Le site du gouvernement a mis à disposition un “simulateur” pour que tout le monde puisse se préparer à l’affluence en station. En effet, il est nécessaire de prévenir les usagers qui souhaiteront emprunter le RER et le métro durant les Jeux Olympiques et Paralympiques.

Cet outil indique le temps d’attente auquel il faudra face, pour un jour et une heure donnés. Par exemple, le lundi 29/07, il faudra prévoir 15min d’attente pour accéder au quai de la station Miromesnil (ligne 9 et 13). Il faudra donc rester patient, et ce notamment entre 7 heures et 9 heures puis entre 17 heures et 20 heures.

Ainsi, le gouvernement demande aux collaborateurs de se rapprocher de leur employeur. Il les invite à “choisir des horaires décalés” ou à “limiter les déplacements” si l’activité le permet. Les entreprises pourraient instaurer un mode de travail d’une part hybride, et d’autre part asynchrone.

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Anticiper et procéder aux ajustements logistiques nécessaires pour les organisations et les collaborateurs

Tout comme les organisateurs des Jeux Olympiques et Paralympiques, il est impératif que les entreprises anticipent. A savoir que “plus de 60% des salariés travaillent dans le secteur tertiaire” en Ile-de-France précise le site du gouvernement. Ce domaine est particulièrement compatible avec le télétravail. Ainsi, la mise en place du travail hybride et l’adoption des différents outils devraient se passer sans encombre.

Les activités de bureau bénéficient de la flexibilité qu’offrent les outils de communication en ligne et de gestion du travail hybride. De plus, “45% des actifs en France télétravaillent régulièrement avec 2,1 jours télétravaillés par semaine en 2023” (site du gouvernement).

Il faut permettre aux entreprises qui ne sont pas encore passées au travail hybride de le mettre en place et de l’optimiser. Ces Jeux sont une opportunité pour les organisations franciliennes et parisiennes de relever le défis de la flexibilité.

Optimiser la mise en place du travail hybride en intégrant les bons outils dès à présent

L’important avant la mise en place du travail hybride est de s’assurer qu’il est construit sur des bases solides. Ainsi, il est nécessaire de veiller à l’inclusion de tous. Il est donc ici question du maintien de la cohésion dans un contexte où les collaborateurs ne sont pas tous au bureau. En effet, avec l’impraticabilité de la capital durant les Jeux, nombre de salariés vont travailler à distance.

Néanmoins, les collaborateurs ne seront pas forcément tous en télétravail en même temps. Cette différence d’emploi du temps peut générer des difficultés organisationnelles, et certains travailleurs pourraient se retrouver isolés et donc moins impliqués.

Il est donc primordial d’organiser la mise en place du travail hybride et, pour ce faire d’adopter les bons outils. En effet, travailler en mode hybride est indissociable de la technologie. Il faut donc utiliser les bons outils digitaux pour que les équipes se coordonnent et que personne ne soit laissé de côté. Les entreprises ayant déjà implémenté des méthodes agiles seraient jusqu'à 2,7 fois plus performantes (The Agile Performer Index).

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Faire de cette flexibilité imposée un moteur de performance

Flexibilité est synonyme de performance. La mise en place d’un mode hybride peut sembler forcée par l’arrivée des Jeux Olympiques et Paralympiques. Néanmoins, cette nouvelle façon de travailler n’est pas prête de s’essouffler.

Investir dès maintenant dans les bons outils permettra aux organisations et à leurs collaborateurs d’entrer sereinement dans la période des Jeux. Ainsi, les bonnes pratiques seront déjà intégrées pour la rentrée de septembre 2024.

En effet, pour que la flexibilité soit vecteur de performance, il est aussi nécessaire d’utiliser une technologie adaptée. Recourir aux bons outils permet d’optimiser les espaces de travail et la synchronisation des équipes. De plus, la flexibilité permet aux collaborateurs de se sentir plus engagés (45%) et plus autonomes (39%) (sondage JLL).

Ainsi, à l’image des athlètes, les entreprises devront elles aussi faire face et être au niveau pour le début de la compétition !

À quoi ressemblera le travail en 2024 et après ?

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Cet année, quelles évolutions dans le monde du travail avons-nous identifiées ? 

À travers les échanges quotidiens avec des professionnels RH, managers et employés, nous avons observé des tendances clés que nous explorons dans ce document.

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